la Prostitution dans les Foyers, un Fléau qui Détruit le Bonheur

DIALOGUE

  • LA PROSTITUTION DANS LES FOYERS
  • un fléau qui détruit le bonheur par Daniel Milord

La prostitution. On l’appelle le plus vieux métier du monde. Elle représente une tare pour la société. S’y adonner un jour, c’est s’y abonner pour toujours pour recycler un vieux cliché très éculé. Elle offre plusieurs spécialités telle que la danse à poils. La plupart des prostituées déambulent dans les rues ou servent dans une maison de débauche, certes. Cependant une autre catégorie se déplace par sollicitation ou reçoit chez elle. Remarquons que l’objet reste le même: vendre son corps. Apparemment, l’approche est normale. L’amour, le sexe et au moins deux personnes. Cependant, il existe une grande différence dans les faits. On se prostitue pour être payé (autant qu’on reste jeune) La mafia des cabarets pourrait en témoigner.

Cette vilaine tare sert d’identité aussi  à certaines attitudes dans d’autres sphères comme la politique. Un fait, on se vend ou on achète en échange de faveurs…  . sexuelles.

Dans le confort de la famille, du foyer, on se croit toujours à l’abri de ce fléau. ERREUR ! La prostitution a pénétré même dans les foyers dits chrétiens. Subtile. Elle détruit le bonheur, mais comment l’identifier! Une simple démarche pourrait être aussi révélatrice qu’une enquête systématique de cas. La simulation d’un modèle dit chrétien (pourquoi pas) assidu, observé comme suit: vous fréquentez l’église sur une base régulière, les jeunes de prières périodiquement, votre chum a droit à l’exclusivité, vous ne fréquentez pas les salons de danses nues, ne fléchissant pas aux avances des autres. Quoi de plus sérieux! Dans le foyer, vous faites l’amour ou allez au lit avec le partenaire, non par désir de partage ou par attirance, mais par calcul. Que faites-vous alors. Vous utilisez votre corps pour mériter soit un cadeau ou de l’argent, soit pour manipuler l’autre. Occasionnellement ou usuellement, cela s’appelle de la prostitution. Les résultats et le confort du foyer perpétuent la répétition subtile et parfois éhontée de cette vicissitude. L’absence de statistiques dans le domaine n’aide pas à comprendre la nature et la valeur des profits sans oublier la laideur du geste. En poursuivant le scénario avec deux autres personnes partageant une relation occasionnelle ou nouvelle en échange de compensation. L’une se donne du plaisir  tandis que l’autre s’assure un gain. Comment identifiez-vous ce deal qui n’aurait lieu sans compensation. Obliger son partenaire, c’est le prostituer aussi. L’apparence ne modifie pas la nature de la réalité, elle sert à tromper l’œil.

Le statut d’époux ne rend pas légitime la manipulation d’un partenaire ou l’exploitation de son corps. Le rapport prostitué payeur règne toujours. L’exclusivité n’évacue pas la prostitution, elle ressemble à la fidélité. Elle rassure au niveau des émotions et des MTS. Le payeur, craignant certaines maladies, réclame une certaine exclusivité (qui n’est pas de la fidélité) par le fait de la gratification. Une incapacité révoquerait cette relation dont la nature se justifie d’elle même. Tirez vos propres conclusions en identifiant vous même ce qui est, sans laisser influencer votre jugement. Ne dit-on pas que partager sans exigence c’est aimer. L’amour seul peut combattre la prostitution.

Combien d’enfants souffrent de cette combine de prostitution à cause de parents qui deviennent incapables de partager avec eux. Les émotions, la sécurité affective. Ces enfants sont formés à leur tour dans un système qui n’apporte que déceptions et dégoûts. Alors, ils ne sont plus libres. Pour aimer il faut être libre, vraiment libre. Non vendu, surtout pas vendu. Dans beaucoup de couples, commerce prend trop souvent forme de liberté, cela devient la norme, le sexe sert d’outil de manipulation, d’échange de faveurs, même dans l’orientation religieuse.

Cependant, comme à toute chose, la nature réserve une fin, la prostituée ainsi finit toujours seule lorsqu’elle perd de son charme. Une fois blasée, elle perd l’objet de son chantage et est abandonnée. Quelque en soit sa forme, la prostitution ne peut apporter que des déceptions en bout de ligne. Si elle réside chez vous, l’évacuer devient impératif.


ce texte a été publié par la revue adventiste DIALOGUE dans les années nonante, la date précise sera rectifiée plus tard à partir des archives d’origine